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Danseuse africaine et contemporaine. |
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![]() photo: Antoine Tempé Né à Ouagadougou, Asséta Zoungrana est d'abord une danseuse dans l'âme. Elle ne manque aucune opportunité de stage de formation offert par les chorégraphes de renon qui son de passage à Ouaga depuis 1994 (Salia Sanou, Germaine Acogny, Flora Théfaine, Elsa Wolliaston, Seydou Boro) et les ateliers plus structurés comme Dialogues de corps ou ceux du Centre chorégraphique de Montpellier. |
Cours de danseCour de danse africaine, chaque jeudi soir au studio de danse Bongo ou l'excisionBongo, est sa segonde pièce chorégraphique en tant que jeune créatrice qui a osé se frayer un chemin dans cet univers très fermé des chorégraphes femmes africaines. |
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Rien d'étonnant qu'elle été retenue pour la première promotion des danseurs du Ballet national du Burkina en 1998 par Irène Tassembédo.C'est véritablement en 2001, nourrie par ses diverses rencontres qu'elle aborde la danse contemporaine avec la Compagnie Ta sur la création Tin Suka, au milieu d'ici. Son style est déjà visible dans les ondulations somptueuses et souples qu'elle sait donner à son corps et sa gestuelle généreuse. Elle glisse sa frêle silhouette d'ébène dans des mouvements empreints d'élégance naturelle. C'est le chorégraphe grenoblois Robert Seyfried de la Cie DIT qui pousse Asséta à exprimer ses potentialités plastiques dans sa pièce Transpace, créée à Ouagadougou en 2002. Le spectacle fera une tournée européenne jusqu'en 2004 et offrira le déclic pour une carrière de danseuse professionnelle et... |
pourquoi pas de chorégraphe et de pédagogue? Robert décide de l'accompagner dans ce nouveau et difficile sentier pour en maîtriser les ficelles. Elle est appelée par la chorégraphe française Sylvie Pagenaud à Poitiers pour une expérience de création intitulée Au coin de la rue en 2004 et dans cette foulée elle travaille un essai de Transpace pour un solo autobiographique Si je savais. Elle présentera ce solo à l'édition 2004 de Dialogues de corps à Ouagadougou, et s'inscrit officiellement et publiquement dans la famille des chorégraphes burkinabé. Sa dernière expérience remonte à juillet où lors de son passage à l'atelier du CCN de Montpellier, elle participe en tant que danseuse choriste à la création de la chorégraphe Jennifer Lacey et la plasticienne Ndia Lauro. |